Photo : LE "MUR NUMÉRIQUE" |
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L’exposition ArtClash consiste en une série d’installations qui abordent le thème des Nouvelles Technologies (NTIC).
Depuis la présentation de cartes mères nues, majestueusement montées en Mur Digital, la parabole géante qui montre combien le monde est capté dans les réseaux IT, jusqu’au rappel de l’évolution des âges de l’énergie (terre, ciment, bitume et électronique en cubes de un mètre), et jusqu’à la figuration de la tête humaine connectée, en écho à l’œuvre fameuse de Raoul Haussman de 1919 Tête mécanique.
Au milieu de tout ça, le Couloir de la Méditation riche en expérience émotionnelle.
Depuis la présentation de cartes mères nues, majestueusement montées en Mur Digital, la parabole géante qui montre combien le monde est capté dans les réseaux IT, jusqu’au rappel de l’évolution des âges de l’énergie (terre, ciment, bitume et électronique en cubes de un mètre), et jusqu’à la figuration de la tête humaine connectée, en écho à l’œuvre fameuse de Raoul Haussman de 1919 Tête mécanique.
Au milieu de tout ça, le Couloir de la Méditation riche en expérience émotionnelle.
L’exposition ArtClash prend acte de l’impact actuel des nouvelles technologies (NTIC) et en témoigne.
Plaque tournante dans l’histoire de l’humanité, au tournant du siècle, l’expansion des nouvelles technologies montre l’épanouissement sans précédent de la civilisation de l’Occident et sécrète paradoxalement des retombées néfastes sur la vie des hommes au quotidien de part la planète Terre, et sur la nature.
Cette exposition conjugue deux objectifs :
la sensibilité épidermique – à la base même de sa création – de ce que ces technologies impliquent dans notre vécu matériel et immatériel d’une part, et de l’autre, l’analyse de leurs effets.
Elle attise la curiosité et l’interrogation du visiteur tout autant que son ressenti corporel devant sa forme d’installation. À son horizon se profile – en abyme – la place des énergies renouvelables, parent pauvre dans la stratégie globale des hauts décideurs. Elle exhibe ainsi à la fois la face séductrice du nouveau et l’indignation devant ses abus.
L’exposition ArtClash exploite deux types antithétiques de matériaux qui se trouvent à la base des nouvelles technologies : d’une part les cartes électroniques – de récupération – et le bitume évoquent l’élément rugueux de l’industrie informatique et techno dynamique, et de l’autre le vitrail et le miroir évoquent le vocabulaire lisse des surfaces et de la transparence.
Le monde offre l’image épurée d’une sphère mystique aseptisée – qu’il nous est sommé d’épouser : l’asphyxie des toxines et l’assujettissement à l’image du corps propre. Le tour est ainsi fait de ce qui contraint l’homme aujourd’hui dans ses désirs et les provoque.
L’individu est projeté dans sa propre solitude où l’Image s’érige en dogme suprême du Présent.
Hors d’elle, tout n’est qu’ennui.
Le Capital tourne sur lui-même – à bloc à l’infini.
Abdelhaï Diouri
Harhoura, 11 décembre 2011
Témoignages
“ L’œuvre de Abdelhai Diouri m’a interpellé et remué. Simple d’apparence, elle m’a vite saisi et entraîné dans des questionnements profonds et complexes. Les réponses changent à chaque regard et les questions sont sans cesse remises en cause.
C’est là une belle création, austère, chargée de doute et de mystère, et qui ouvre des fenêtres d’introspection, de cheminement solitaire riche, et de souffrance, faute de vérité proclamée.
Driss Khrouz
Directeur de la BNRM, Rabat.
“ Le peintre de Harhoura, Abdelhaï Diouri, revient 8 ans après sa première exposition individuelle à la Galerie nationale de Bab Rouah (Rabat), dans ce lieu prestigieux pour un projet beaucoup plus ambitieux. La taille des installations d’ArtClash, - nom de l’exposition - est telle qu’il a fallu d’ailleurs prévoir un deuxième lieu, non moins prestigieux, la Bibliothèque Nationale, pour exposer une partie des œuvres que l’artiste a spécialement créées pour l’occasion.
Selon Diouri, « l’exposition ArtClash prend acte de l’impact actuel des nouvelles technologies ». En recyclant des matériaux banals et antithétiques, il crée des œuvres de grande beauté qui « exhibe(nt) ainsi à la fois la face séductrice du nouveau et l’indignation devant ses abus ».
Abdou Berrada, Journaliste
Ex Rédacteur en Chef à l’AFP, Paris.
“ C’est gigantesque ! Un vrai travail de titan ! Il faut le voir pour le croire, et voir l’artiste y travailler.
Mohammed Sebbahi,
3S Informatique, Rabat.
C’est là une belle création, austère, chargée de doute et de mystère, et qui ouvre des fenêtres d’introspection, de cheminement solitaire riche, et de souffrance, faute de vérité proclamée.
Driss Khrouz
Directeur de la BNRM, Rabat.
“ Le peintre de Harhoura, Abdelhaï Diouri, revient 8 ans après sa première exposition individuelle à la Galerie nationale de Bab Rouah (Rabat), dans ce lieu prestigieux pour un projet beaucoup plus ambitieux. La taille des installations d’ArtClash, - nom de l’exposition - est telle qu’il a fallu d’ailleurs prévoir un deuxième lieu, non moins prestigieux, la Bibliothèque Nationale, pour exposer une partie des œuvres que l’artiste a spécialement créées pour l’occasion.
Selon Diouri, « l’exposition ArtClash prend acte de l’impact actuel des nouvelles technologies ». En recyclant des matériaux banals et antithétiques, il crée des œuvres de grande beauté qui « exhibe(nt) ainsi à la fois la face séductrice du nouveau et l’indignation devant ses abus ».
Abdou Berrada, Journaliste
Ex Rédacteur en Chef à l’AFP, Paris.
“ C’est gigantesque ! Un vrai travail de titan ! Il faut le voir pour le croire, et voir l’artiste y travailler.
Mohammed Sebbahi,
3S Informatique, Rabat.
L'exposition ARTCLASH a été prolongée grâce au soutien d'artistes, journalistes, citoyens conscients de l’importance de l’art dans la vie et l’épanouissement des peuples, qui se sont mobilisés pour prolonger l'exposition.
Ils ont estimé que "cette œuvre, interpelle sur le sens de notre quotidien et nous aide à s’interroger sur le devenir de l’humanité, rehausse la remarquable œuvre architecturale que vous avez l’honneur de diriger (la Bibliothèque Nationale)."
Ils ont estimé que "cette œuvre, interpelle sur le sens de notre quotidien et nous aide à s’interroger sur le devenir de l’humanité, rehausse la remarquable œuvre architecturale que vous avez l’honneur de diriger (la Bibliothèque Nationale)."